Les placettes

L’Avenue Verte London-Paris, un itinéraire cyclable qui relie Londres à Paris sur 470 km, traverse la ville d’Auvers-sur-Oise et offre l’occasion pour réaménager trois espaces publics : les « placettes » du restaurant du Cadran, de la Croix de Léry et du Musée de l’Absinthe. Leurs projets s’appuient sur les caractéristiques urbaines et topographiques de leurs sites, et sont conçus dans la continuité des travaux réalisés par la municipalité au cours des dernières années : les trottoirs de la rue Daubigny, les abords de l’église et du cimetière, le parvis de la gare.

Les interventions ponctuelles sur les trois placettes répondent aux mêmes critères de simplicité, qualité et durabilité. La sélection des matériaux naturels et résistants s’inspire des ceux déjà présents sur site, pour l’essentiel conservés et réemployés. Les éléments du mobilier urbain d’Auvers-sur-Oise (bancs, poubelles, etc.) s’associent aux arceaux vélos et aux bornes de réparation et de recharge de l’Avenue London-Paris. Les aménagements végétaux conservent les jardinières existantes, venant les compléter par des nouvelles essences de plantes qui maintiennent la biodiversité environnante, et prévoient la plantation d’arbres adaptés au milieu urbain et au climat local. La participation des habitants est sollicitée pour la végétalisation et l’entretien.

Quelques solutions spécifiques caractérisent chaque placette, suggérant leur caractère de lieux privilégiés de pause et de rencontre pour les riverains et les cyclistes : une fontaine en pierre, inspirée des croix monumentales qui ponctuent le paysage du Vexin, complète la placette du Cadran restituée aux piétons et cyclistes; le mur en pierre bordant le talus de la placette du Musée de l’Absinthe est libéré et permet de se reposer à l’ombre de l’acacia existant ; les tilleuls de la placette de la Croix de Léry protègent un espace réaménagé en forme d’arc de cercle, où deux bancs se positionnent dans l’axe visuel de la rue de Léry et de sa colonne en pierre centenaire. Ici, un panneau reconstruit les évolutions du « Quartier des Vallées » et vient rendre hommage à l’histoire du site et aux tableaux peints par Émile Boggio, Léonide Bourges et François Daubigny.